Jésus dit : “Enlevez la pierre.” Marthe, la sœur du mort, lui dit : “Mais, Seigneur, il sent déjà; voilà quatre jours qu’il est là.” Alors Jésus dit à Marthe : “Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.” On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : “Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je savais bien, moi, que tu m’exauces toujours.” Après cela, il cria d’une voix forte : “Lazare, viens dehors !” Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : “Déliez-le, et laissez-le aller.”

Menthon : Mardi, Vendredi à 18h30. Mercredi Jeudi à 9h
Adoration du Saint Sacrement et confession : vendredi 17h45-18h30 Chapelet : Mardi 18h.

Veyrier : Tous les jours à 8 h 30

Le week-end - Samedi 18h30 : Veyrier le 24 mars, Alex le 31 mars.
Dimanche : 9h30 Talloires le 1^er avril, Alex le 25 mars.
10h00 Veyrier le 1^er avril.
11h00 Menthon.

   Jésus est confronté à la maladie de son ami Lazare. Il donne l'impression, dans un premier temps, de ne pas être affecté par cette souffrance. Il ne s’occupe pas de Lazare, ne vient pas le visiter si ce n'est 4 jours après sa mort. Pourquoi ?
   La maladie, nous en faisons tous malheureusement, un jour ou l’autre l’expérience. Elle nous rappelle que nous avons un corps fragile. La santé est un bien précieux que nous pouvons perdre à tout moment ! Il nous faut en prendre soin ! Alors, Jésus va se servir de la maladie de Lazare pour faire le parallèle entre la santé du corps et la santé spirituelle. Il peut guérir le corps mais surtout il veut et peut redonner vie, confiance, espérance et bien-sur la foi. "Si tu crois tu verra la gloire de Dieu".
   Toute la pédagogie du Christ est de réveiller le cœur malade de l'homme pour qu'il croit, pour qu'il aime et se donne, pour qu'il espère. Nous savons bien que nous ne pouvons pas vivre sans nourriture mais nous pouvons encore moins vivre sans amour, sans espérance et sans foi. Voilà ce que Jésus veut nous donner !
   Nous sommes aimés de Dieu et tout particulièrement si nous sommes malades ou faibles. Et si nous avons la chance d’être en bonne santé, sachons encore plus être attentif à ceux qui souffrent et sont malades. Nous croyons que le Seigneur nous envoie auprès de ceux qui souffrent et se découragent pour que nous leur apportions un peu de son amour, de sa lumière et de sa paix. Demandons-nous quels sont les personnes autour de nous qui souffrent et à qui nous pouvons apporter un peu de chaleur, d’affection et de vie ?

   Seigneur, celui que tu aimes est malade. La souffrance paralyse mon corps et risque de me fermer le cœur. Le doute et la révolte me tiennent, certains jours, éloigné de toi. Seigneur, tu es difficile à reconnaître. Ouvre mes yeux, mes oreilles, mon cœur, pour accueillir ta présence et ta tendresse. Tu as traversé la souffrance et la mort en manifestant ton amour à tous les hommes. Aide-moi, en prenant ce chemin avec toi, à t'accueillir pour porter avec moi mes épreuves. Ouvre-moi à l'espérance de la vie nouvelle, celle que le Père t'a déjà donnée en abondance, celle dont ta Mère Marie est déjà comblée.

Nous prions pour : Véronique Bataille, Raphaëlle Burquier, Raymond Pochat, Marie-José Mulliez, Elisabeth Richard, M. et Mme Pierre Excoffier, Roger Bergeret et fam., Philippe V ittaut, fam. Boisier-Joly, fam. Tavernier-Gris, fam. Roussel-Paramelle, Pierre Balmont ; M-Claude Tournafol.

Sépulture : Annick Lanoix (Veyrier)

L'offrande de ce dimanche est pour la paroisse et le diocèse.